Neurofeedback : quels apports pour les troubles des apprentissages et TDAH ? – DYS-POSITIF
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Neurofeedback : quels apports pour les troubles des apprentissages et TDAH ?

Quelle que soit la nature des difficultés scolaires (troubles DYS ou Trouble Déficitaire de l’Attention avec ou sans Hyperactivité – TDAH), le neurofeedback dynamique peut aider le cerveau de l’enfant atteint, à mieux se réguler et à mieux se recentrer, pour apporter un certain confort de vie à l’enfant. Présentation de ce nouveau procédé, intéressant pour les troubles DYS et TDAH.

En quoi consiste le neurofeeback ?

Issu des neurosciences, le neurofeedback entraîne le cerveau à mieux fonctionner. Pour cela, il lit son activité électrique retranscrite sur un ordinateur (via un EEG) et renvoie le feedback (retour d’expérience, interprétation) de celle-ci grâce à un son, une image ou un feedback tactile. Dans la mesure où le cerveau est témoin de sa propre activité, il se régule naturellement lui-même.

Guidée par une praticienne en neurofeedback, un enfant atteint de troubles DYS ou TDAH peut ainsi améliorer l’activité de son cerveau dysfonctionnant, en réalisant des signaux plus équilibrés et constants. En fonction de la nature des problèmes, le professionnel l’entraînera vers un modèle d’apprentissage plus approprié.

Quels sont les effets d’une séance de neurofeedback ?

Cette technique d’entraînement du cerveau agit sur les troubles aussi bien physiques, cognitifs qu’émotionnels. Sans guérir un enfant atteint de troubles de l’apprentissage, elle peut notablement réduire ses symptômes et ainsi améliorer son confort de vie.

Une praticienne en neurofeedback peut accompagner un enfant souffrant de dyslexie, dyscalculie, dysgraphie, dysorthographie ou dyspraxie. Mais elle peut aussi agir sur les troubles du comportement inhérents au TDAH, tels que l’hyperactivité et l’impulsivité. Plus généralement, elle peut adoucir les troubles anxieux (phobies, peur, anxiété) et les troubles de l’humeur (manque de confiance en soi…) souvent associés aux troubles de l’apprentissage. Enfin, elle peut améliorer l’attention, la concentration, la mémoire, l’intuition et la créativité de ses patients. L’ensemble visant un fonctionnement plus harmonieux et optimal du cerveau.

Comment se passe une séance de neurofeedback ?

La praticienne en neurofeedback repose son accompagnement sur un Électroencéphalogramme Quantitatif EEGq, qui fournir une cartographie cérébrale, avec les anomalies typiquement associées à l’enfant DYS ou TDAH.

Par exemple, l’excès de Delta / Thêta révèle des difficultés d’attention, d’apprentissage ou de traitement d’information, l’excès d’Alpha, des problèmes de concentration, d’autorégulation émotionnelle. Toutes ces précieuses indications vont permettre à la professionnelle de construire un entraînement ciblé, précisé et individuel.

Lors de la séance de neurofeedback, l’enfant est équipé de deux capteurs posés sur le cuir chevelu et de trois autres sur les oreilles. Il regarde un film ou il écoute de la musique, afin de lâcher prise et de se détendre.

Avec la retranscription de son activité cérébrale sur l’écran, il pourra agir sur celle-ci. Chaque fois qu’une fluctuation est détectée, une micro-coupure intervient. Grâce à celle-ci, le système nerveux est informé de cette variabilité et tente de se rééquilibrer, pour optimiser son fonctionnement.

En complément d’une prise en charge plus classique en orthophonie, le neurofeedback peut obtenir des changements positifs au bout de 6 à 10 séances. Si vous êtes à la recherche d’une praticienne de cette nouvelle approche, n’hésitez pas à consulter notre annuaire des spécialistes des troubles DYS et TDAH !

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